Page 180 - Revue LITAR 2019
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au  drainage  chirurgical.Le  malade  a  gardé  toujours  des  douleurs  d’horaire
                inflammatoire  d’aggravation  progressive.  La  normalisation  des  marqueurs
                biologiques était obtenue après 04 semaines du traitement. L’évolution ultérieure
                était marquée par la détérioration progressive de la fonction articulaire concernant
                essentiellement la hanche avec des retentissements majeurs sur la vie quotidienne
                et un score PMA calculé à 11/18. La radiologie standard a montré une atteinte
                destructrice de l’articulation coxo-fémorale avec une atteinte moins importante au
                niveau du genou. Le malade a eu un remplacement prothétique total de sa hanche
                gauche avec bon résultat fonctionnel à 02 ans post opératoire.
                Résultat :
                L’arthrite septique de la hanche à Salmonella Typhi est une entité rare. Sa prise en
                charge est similaire aux autres entités et doit être rapide et adéquate pour diminuer
                le risque des séquelles évolutives.
                Conclusion :
                Illustrer un cas rare d'arthrite septique à pyogène


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                80 : LES COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES AU COURS DES
                SPONDYLODISCITES INFECTIEUSES
                Ben Ammar L, Ben Tekaya A, Tekaya R, Saidane O, Mahmoud I, Abdelmoula
                Leila

                Service de Rhumatologie., Hôpital la Charles Nicolle, Tunis, Tunsie


                Introduction :
                La spondylodiscite infectieuse (SPDI) est une infection touchant le disque inter-
                vertébrale  et  les  vertèbres  adjacentes.il  s’agit  d’une  infection  grave  qui  peut
                entrainer des complications neurologiques pouvant lettre en jeu le pronostic vital.
                Le but de cette étude est de décrire les différentes manifestations neurologiques des
                SPDI dans une série de 107 cas.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude rétrospective sur 107 patients admis dans notre service sur une
                période de 20 ans [1998-2018]. Le diagnostic de SPDI était retenu en se basant sur
                des données cliniques, biologiques, radiologiques et bactériologiques.
                Résultat :
                Notre population se compose de 58 hommes (54,2%) et de 49 femmes (45,8%) avec
                un âge moyen de 55 ans [16-86]. La spondylodiscite était lombaire dans 55,1% des
                cas,  dorsale  dans  29,9%  des  cas  et  cervicale  dans  8,4%  des  cas.  Une  atteinte
                multifocale était objectivée dans 22,4% des cas. Les germes incriminés étaient la
                tuberculose  (59,8%)  suivie  par  la  brucellose  (20,5%)  et  les  germes  pyogènes      91
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