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était isolé dans 11 cas. Le germe le plus impliqué était le Staphylococcus aureus
                dans 4 cas. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie d’au moins 6 semaines et
                3  patients  ont  bénéficié  d’un  geste  chirurgical,  il  s’agissait  de  deux  chirurgie
                décompressive et un drainage d’abcès. L’évolution était défavorable dans 8 cas. Les
                complications notées étaient : endocardite infectieuse (1 cas), thrombophlébite(1
                cas), dress syndrome(1 cas), décès(1 cas) et douleurs résiduelles (4 cas).
                Conclusion :
                La SPD à pyogènes est une infection sévère dont l’incidence ne cesse d’augmenter.
                Elle nécessite un diagnostic rapide et une prise en charge adaptée afin d’évité les
                complications parfois fatales.
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                84 : LES SPONDYLODISCITES TUBERCULEUSES CHEZ LES SUJETS
                ÂGÉS

                Bagane N, Zeglaoui H, Baccouche K, Amri N,Bouagina E Service de
                rhumatologie, CHU Farhat Hached Sousse


                Introduction :
                La spondylodiscite tuberculose est fréquente en Tunisie. C’est une pathologie qui
                reste d’actualité, en particulier chez les personnes âgées. Le but de ce travail est
                d’identifier les particularité épidémiologique, clinique, radiologique et pronostique
                du mal du pott du sujet âgé.
                Matériels et méthodes :
                C’est une étude rétrospective de 14 ans de spondylodiscite tuberculose touchant des
                patients âgés de plus de 65 ans colligés au service de rhumatologie et au service des
                maladies infectieuses de Sousse sur une période de 14 ans.
                Résultat :
                L’âge moyen de nos patients était de 72.6 ans avec prédominance masculine sex-
                ratio (7/2). L’ATCD de tuberculose pulmonaire était retrouvé chez 4 patients. Six
                patients étaient tarés (diabète :3 cas ; HTA : 2 cas ; AGFA :1 cas). Les signes
                cliniques étaient des rachialgies dans 13 cas (92 %) associé à des radiculalgies chez
                4 cas (28%), fièvre 8 cas (57%), AEG 7 cas (50%), 8 cas (57%) présentaient des
                signes  de  compression  médullaire.  Un  syndrome  inflammatoire  biologique  était
                noté chez 13 cas (92%). Les radiographies standard étaient pathologiques dans 9
                cas et évocatrices du diagnostic dans 5 cas. L’IRM effectuée chez 10 patients a
                montré des signes d’épi durite et abcès prévertébraux dans 6 cas et a permis de poser
                le diagnostic dans les 10 cas. L’atteinte était lombaire dans 6 cas, dorsale dans 5
                cas, cervicale dans 2 cas et bifocale dans 1 cas. Le diagnostic a été retenu sur une
                épreuve bactériologique et/ histologique dans 6 cas et sur un faisceau d’arguments
                pour  le  reste  des  patients.  Trois  patients  ont  bénéficié  de  décompression        96
                chirurgicale. La durée totale moyenne de traitement était de 12 mois. L’évolution
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