Page 185 - Revue LITAR 2019
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était isolé dans 11 cas. Le germe le plus impliqué était le Staphylococcus aureus
dans 4 cas. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie d’au moins 6 semaines et
3 patients ont bénéficié d’un geste chirurgical, il s’agissait de deux chirurgie
décompressive et un drainage d’abcès. L’évolution était défavorable dans 8 cas. Les
complications notées étaient : endocardite infectieuse (1 cas), thrombophlébite(1
cas), dress syndrome(1 cas), décès(1 cas) et douleurs résiduelles (4 cas).
Conclusion :
La SPD à pyogènes est une infection sévère dont l’incidence ne cesse d’augmenter.
Elle nécessite un diagnostic rapide et une prise en charge adaptée afin d’évité les
complications parfois fatales.
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84 : LES SPONDYLODISCITES TUBERCULEUSES CHEZ LES SUJETS
ÂGÉS
Bagane N, Zeglaoui H, Baccouche K, Amri N,Bouagina E Service de
rhumatologie, CHU Farhat Hached Sousse
Introduction :
La spondylodiscite tuberculose est fréquente en Tunisie. C’est une pathologie qui
reste d’actualité, en particulier chez les personnes âgées. Le but de ce travail est
d’identifier les particularité épidémiologique, clinique, radiologique et pronostique
du mal du pott du sujet âgé.
Matériels et méthodes :
C’est une étude rétrospective de 14 ans de spondylodiscite tuberculose touchant des
patients âgés de plus de 65 ans colligés au service de rhumatologie et au service des
maladies infectieuses de Sousse sur une période de 14 ans.
Résultat :
L’âge moyen de nos patients était de 72.6 ans avec prédominance masculine sex-
ratio (7/2). L’ATCD de tuberculose pulmonaire était retrouvé chez 4 patients. Six
patients étaient tarés (diabète :3 cas ; HTA : 2 cas ; AGFA :1 cas). Les signes
cliniques étaient des rachialgies dans 13 cas (92 %) associé à des radiculalgies chez
4 cas (28%), fièvre 8 cas (57%), AEG 7 cas (50%), 8 cas (57%) présentaient des
signes de compression médullaire. Un syndrome inflammatoire biologique était
noté chez 13 cas (92%). Les radiographies standard étaient pathologiques dans 9
cas et évocatrices du diagnostic dans 5 cas. L’IRM effectuée chez 10 patients a
montré des signes d’épi durite et abcès prévertébraux dans 6 cas et a permis de poser
le diagnostic dans les 10 cas. L’atteinte était lombaire dans 6 cas, dorsale dans 5
cas, cervicale dans 2 cas et bifocale dans 1 cas. Le diagnostic a été retenu sur une
épreuve bactériologique et/ histologique dans 6 cas et sur un faisceau d’arguments
pour le reste des patients. Trois patients ont bénéficié de décompression 96
chirurgicale. La durée totale moyenne de traitement était de 12 mois. L’évolution