Page 188 - Revue LITAR 2019
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anatomopathologique une tuberculeuse osseuse caséo-folliculaire. La patiente a été
                mise sous traitement antituberculeux (quadrithérapie pendant 3 mois et bithérapie
                pendant 16 mois). L’évolution a été marquée par la disparition de la polyarthrite au
                bout de 3 semaines et l’apparition d’un bloc vertébral au bout de 10 mois. 2- Un
                homme âgé de 38 ans a présenté il y’a 2 ans une arthrite tuberculeuse du genou
                gauche. Il a été traité par quadrithérapie antituberculeuse pendant 2 mois puis par
                bithérapie  pendant  16  mois.  Six  mois  après,  il  a  présenté  des  arthralgies
                inflammatoires  avec  à  l’examen  une  arthrite  du  genou  droit  a  été  notée  et  des
                nodules cutanés au niveau du dos des 2 mains ont été signalés. Le bilan initial a
                montré une élévation du taux de la protéine C réactive à 48 mg/dl.Les sérologies de
                la  brucellose  et  de  la  fièvre  typhoïde  étaient  négatives.  La  culture  du  liquide
                articulaire était négative.La recherche de tuberculose sur liquide articulaire par PCR
                était également négative. La biopsie cutanée des nodules a montré des granulomes
                épithéloides  avec  nécrose  caséeuse.  Le  patient  a  été  mis  sous  traitement
                antituberculeux avec disparition de la symptomatologie articulaire.
                Résultat :
                Le  rhumatisme  de  Poncet  en  tant  que  symptôme  de  tuberculose  active  peut
                facilement être mal interprété pour des causes plus courantes de polyarthrite. Sa
                physiopathologie  reste  mal  elucidée,  mais  il  répond  bien  aux  traitements
                antituberculeux.
                Conclusion :
                Nous présentons deux nouveaux cas de rhumatisme de Poncet. À la lumière de ces
                observations, nous proposons d’inclure la tuberculose dans le diagnostic différentiel
                et le bilan de la polyarthrite, en particulier dans les régions endémiques.

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                87 : IMAGERIE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE : QUELLE PLACE
                DANS LE DIAGNOSTIC ET LE SUIVI DES SPONDYLODISCITES
                INFECTIEUSES

                Ben Aissa R, Boussaid S, Jammali S, Sahli H, Ajlani H, Cheour E, Rekik S,
                Elleuch M

                Introduction :
                La spondylodiscite infectieuse est l’infection du disque intervertébral et les corps
                vertébraux  adjacents.  Elle  constitue  une  urgence  diagnostique  et  thérapeutique.
                L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) constitue un élément de diagnostic
                important dans la prise en charge des spondylodiscites infectieuses (SPDI). Nous
                proposons l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic et le suivi des spondylodiscites
                infectieuses.                                                                              99
                Matériels et méthodes :
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