Page 52 - Des ailes pour le Brésil
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Avant notre mariage, elle m’avait promis et juré devant témoin
qu’elle ne voulait pas d’enfant sans mon consentement.
Parjure !
Je ne souhaitais pas être père, d’abord à cause de mon faible
salaire, mais surtout à cause des difficultés dans lesquelles ma mère
divorcée se débattait à grande peine pour élever sa famille.
Ce n’est qu’en 1975, que la loi introduisit dans le droit français le
divorce par consentement mutuel.
Aujourd’hui, plus de la moitié des divorces, 55%, sont des divorces
par consentement mutuel.
Le divorce de Lydia fut juste un « gentleman agreement », une
formalité, je lui laissais notre maison à côté de Marbella en Espagne
et je restais dans l’appartement en location à Paris.
Cela nous permit de régler nos comptes, en quelque sorte, aussi
bien financiers que conjugaux.
Nous nous revîmes plusieurs fois avec des sentiments d'échecs
raisonnés et sans aucune rancœur.
Puis, elle a continué sa vie sans donner de nouvelles.
Je l’espère heureuse.
J’ai appris un jour, par hasard, qu’elle pratiquait des séances de
spiritisme et de voyance.
Mon troisième divorce arriva beaucoup plus tard, j’avais plus de
cinquante ans.
En France, dans 3 cas sur 4, le demandeur du divorce est la femme,
mais dans mon cas, c’est moi qui ai toujours demandé les trois
divorces et jamais encore on m’a attribué l’épithète à la mode de «
criminel sexuel »
Les grosses gouttes d’eau font toujours déborder le vase !
CHAPITRE IV.
Je reprends des ailes civiles, Air France, Daro voyages, mon
apprentissage, les congrès, Rio, Le Caire, Mexique, Islande, accident
à Athènes, mes prisons, Côte d’Ivoire, Kenya.